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 Forum Rules Rubrique Reviews : Nouveau mode d'emploi
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> [ksc] Glock 18c - Metal Version
Tony Truand
posté 09/03/2009, 21:45
Message #1


Trop youpi le RER.
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Salut à tous !

Venant de faire l'acquisition du Glock 18C de chez KSC version métal, je vous livre ici mes impressions globales sur cette réplique. Pourquoi faire une review alors qu'une autre existe déjà ? Parce que deux avis valent mieux qu'une, et surtout il semblerait que KSC ait abandonné progressivement la fabrication de son G18C en ABS au profit d’une version directement en métal. Nous allons voir de quoi il en est.



1)Aparté Real Steel, le vrai Glock 18©.


A l'origine le pistolet Glock à commencer par le modèle 17 était dû à l'étude de l'ingénieur autrichien Gaston Glock. Celui-ci a conçu une platine dont le fonctionnement de la détente est très particulière se passant ainsi des leviers de sûretés extérieurs comme c'est le cas des autres armes de poings. Le poids de la détente reste constant du début jusqu'à la fin de sa course mais possède toutes les sûretés nécessaires pour garantir une arme de défense sûre et prête à l'emploi, idéale pour la formation au tir comme pour les professionnels de la sécurité.

Mais ce qui frappe d'abord dans le Glock, c'est bien son aspect. Outre la glissière en acier traitée au Tenifer n'ayant pas de chien à armer et sa forme carrée assez moderne pour une conception datant des années quatre-vingt, c'est le choix du matériau de la carcasse qui surprend. En effet, le Glock a été le premier pistolet à avoir lancé la mode du polymère après qu'Heckler und Koch s'était essayé pour la première fois sur le VP70 sans le succès escompté en raison de sa grande fragilité. Mais aujourd'hui, H&K maîtrise parfaitement son sujet en revoyant sa copie depuis le lancement de son modèle USP. L'avantage de la carcasse en polymère selon Glock réside dans sa faculté à absorber les chocs au tir et à reprendre sa forme initiale, offrant ainsi un confort accru et un meilleur contrôle de la visée.

Cette propriété mécanique sur l’élasticité de ce matériau était révolutionnaire pour l'époque. Ca a même fini par alimenter un fantasme auprès des scénaristes de films ou de séries télévisées en faisant passer le Glock pour une arme indétectable au rayon-X. Du grand n'importe quoi ! On en a même fait une interprétation totalement erronée dans le film 58 minutes pour vivre (Die Hard 2 en version originale) où l'inspecteur Bruce John McLane Willys disait dans la version française que c'était fait en porcelaine (de Limoges ?) ! Aaaah le pauvre dialoguiste !
D'ailleurs, la conception du Glock 17 a tellement plu à Smith&Wesson qu'ils ont sorti leurs Sigma, avec une silhouette et une conception interne très proche du Glock. Cela s'est terminé par un procès pour plagia -la firme autrichienne était le plaignant-, mais un accord à l'amiable entre les deux parties a permis à chacun de s'en sortir satisfait, obligeant cependant S&W à revoir les éléments internes de son Sigma.

Autre avantage du Glock, son chargeur. Quand les autres fabricants proposent en moyenne 15 cartouches de 9mm Parabellum, on en trouve 17 pour le modèle autrichien. Il est même possible d'avoir un chargeur à 19 cartouches grâce à une modification portée sur la forme du talon du chargeur. Mais depuis la sortie du Glock 18 et 18C, on trouve également des chargeurs de 31 et 33 cartouches conçus spécialement.

Les Glock 18 et 18C permettent de démontrer tout le savoir-faire du fabricant autrichien à travers ce modèle de dimensions identiques au Glock 17 et capable d'encaisser les efforts soutenus du tir en rafale automatique. Mais l'intérêt d'une telle arme reste limité car s'agissant d'un pistolet mitrailleur, il n'y a pas de poignée verticale à l'avant comme sur le Beretta 93R, le CZ75 Automatic -et en cherchant un peu plus loin, le pistolet suisse MTE 224V-, Glock préconise alors de l'utiliser en position Weaver Stance avec les deux mains.

Mais non mademoiselle, pas comme ça ! Et puis reboutonnez moi cette blouse !


Et ce, malgré la présence d'une glissière ajourée pour laisser les évents du canon dissiper les gaz. D'ailleurs ladite glissière du Glock 18C est plus légère que celle du Glock 17 en raison de ses fraisages dans le but de réduire l'inertie.

Par ailleurs, Glock ne propose même pas de crosse d'épaulement pour ce modèle, et là encore la concurrence fait mieux. On peut le voir sur le Beretta 93R et par extension les Ingram Mac 10/11, le CZ Skorpion, le Steyr TMP, etc...
La seule solution passe par des fabricants indépendants comme Fabarn ou plus difficile à trouver, Steyr dont sa crosse d'épaulement reste mieux fichue que celle de Fabarn avec ses deux points d’ancrage dans la carcasse du Glock et la possibilité de monter une aide à la visée pilepoil derrière la glissière, tout en permettant de loger deux chargeurs supplémentaires dans la crosse. A cela, nous pourrons rajouter une poignée verticale repliable FAB Defense sur les nouvelles carcasses Glock intégrant un rail pour combler ces manques.


Petit aparté, le Glock 18C est devenu l’arme par défaut des terroristes dans le jeu Counter Strike Condition Zero et Counter Strike Source. Malgré sa faible puissance balistique et sa précision archi-nulle, il peut faire des dégâts à courte distance en autorisant une cadence de tir rapide en semi-automatique et en rafale contrôlée si on vise au bon endroit.

Source d'informations : magazines Action Guns, Cibles, Armes&Tir et un peu de moi-même.


2)La réplique d'airsoft.


Pour notre réplique d'airsoft dont je vais traiter ici, il faut se rappeler qu'il s'agit-là d'une nouvelle version du Glock 18C proposée par le japonais KSC. En effet, la précédente livrée était équipée d'une glissière en ABS, mais les divers possesseurs de cette réplique ont fini par changer systématiquement cette pièce par son homologue en métal pour améliorer son endurance. L'autre solution était carrément de s'offrir pour quelques Euros de plus la version customisée d'office par certains sites de vente en ligne avec des pièces renforcées.
KSC n'a pas pour habitude de proposer cette alternative sur ses produits, il s'agit donc d'une petite révolution, sans doute pour palier à ce problème de fragilité de la glissière. Que ce soit la version Real Steel ou bien de la réplique d'airsoft, nous avons ici le plus petit pistolet-mitrailleur du marché, et ce même si KSC propose également le Glock 23 et 26 en version PM, chose inexistante chez Glock dans la réalité.

Pour rappel, KSC et KWA c'est pareil. Les subtilités se situent dans les marquages et la qualité du contrôle en fin de fabrication. Toutes les répliques sont fabriquées à Taïwan, seuls les KSC reçoivent les marquages mais les versions japonaises disposent d’une finition accrue et un contrôle qualité plus poussé. KWA propose en général des répliques sans marquages pour des questions de licences dans certains pays occidentaux. Cependant, certains membres du forum rétorqueront le contraire, probablement dû à une erreur lors du packaging de la réplique.

3)Présentation.


Sur le couvercle, KSC se retient d'afficher la marque de l'arme originale, l'identification se fait par la lettre G, comme.... comme quoi d'ailleurs ? On se le demande bien...
Mais entre nous, on ne va pas se limiter à ça. Un autocollant précise « New Structure Semi ». Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça va être difficile de pouvoir comparer avec la version ABS vu que je ne l'ai pas !


Le G18C de chez KSC est proposée avec le strict nécessaire, la clé de réglage du Hop-up, l'outil de remplissage du chargeur, une petite clé Allen et les billes de 0,20 gr soit le poids standard pour un GBB. La réplique est fournie avec le chargeur standard de 23 billes + 1 bille pré-chambrée.


Le must provient de la notice destinée au G.....17 mais dans laquelle un feuillet complémentaire a été rajouté sur le fonctionnement du G18C, le tout écrit entièrement dans une langue accessible à tous, autrement dit en japonais.


4)Aspect et marquage.


La réplique est assez jolie, les proportions semblent bien respectées et les marquages bien présents. Reste à vérifier si ça rentre dans les étuis rigides en polymère, le Glock 17 de Marui n’étant pas aux bonnes côtes pour info. La carcasse en plastique ABS possède un grain de surface très agréable au toucher, et le plan de joint lors du moulage est visible mais pas de façon trop grossière. KSC a d'ailleurs reproduit le design de la carcasse actuelle dont la différence porte essentiellement sur le rail inférieur de 20 mm pour y monter des accessoires et par sa poignée intégrant une forme très ergonomique et assez agréable au toucher. Du coup, plus besoin d’acheter une poignée Hogue comme sur la génération précédente de cette même carcasse.


La glissière et le canon externe sont en métal, comme pour les pièces internes de la réplique. La peinture noire offre une bonne résistance aux rayures mais a fini par s'écailler à la jonction entre le canon externe et la fenêtre d'éjection des douilles.


Passons aux marquages, assez nombreux. Ils ont été obtenus grâce à une gravure au laser dans la matière constituant la glissière et durant le moulage-même de la carcasse.

Sur la glissière, face gauche :
Le logo Glock, 18C AUSTRIA 9x19

Sur la face de droite :
un logo bizarre suivi de quelque chose comme Npv (????) COB911.

Sur le canon externe :
9x19 au-dessus, COB911 sur le côté et toujours ce logo bizarre suivi de Npv CSK.

Sur la carcasse, face droite uniquement :
Mil Spec Standard NSN 1005-66-132-7731
US.Lot.4.539.889
4.825.744 4.893.546

Non, ce n'est pas mon numéro de la sécurité sociale !
Sous la carcasse, une plaquette porte le numéro COB911US. S'agirait-il d'un numéro de série unique ? En tout cas, glissière métal et carcasse en plastique, c'est conforme au modèle réel si on ne tient pas compte de la nature des matériaux.

5)Fonctionnement.


On va commencer par le sélecteur de tir, une molette permet de passer du tir semi-automatique à la rafale continue. Pour cela, il faut retenir la glissière en arrière en la bloquant avec l'arrêtoir de culasse ou alors il faut armer la réplique pour manipuler le sélecteur à volonté. Cependant cette molette possède un point dur mais avec l’habitude, on s’y fait facilement.

Certaines personnes arguent qu'en plaçant le sélecteur au milieu, cela fait office de cran de sûreté. C'est faux car le Glock a été conçu pour se passer totalement de levier de sûreté extérieur, y compris sur le 18 et 18C. En prime, cela aurait comme conséquence de détériorer le sélecteur de tir à la longue. A vérifier bien que je ne m’y risquerai pas.

Pour le reste, KSC a bien reproduit le fonctionnement de la platine du Glock là où Marui a préféré le faire à sa manière sur son modèle 17.
La visée mécanique reste classique mais efficace. La (nouvelle ?) hausse dispose de chanfreins sur les côtés pour ne pas accrocher soulignée par un U peint en blanc, quant au guidon on retrouve un point blanc offrant ainsi une prise de visée assez rapide. Ces éléments sont fixes, donc aucune possibilité de régler en site ou en azimut, mais c’est de toute façon inutile sur une réplique de pistolet-mitrailleur à la précision quasi-aléatoire.



La prise en main est un régal. Pour avoir eu un certain nombre de GBB dans les mains, je dois dire que les Glock de chez KSC/KWA m'ont bien plu. La poignée est bien ergonomique, son angle d’inclinaison par rapport à l’axe du canon est assez prononcé, le grain de surface sur la carcasse est d’une bonne rugosité, la glissière n'est pas très haute non plus par rapport au H&K USP, cela donne une réplique assez bien conçue.
Petit bémol cependant sur le bouton d’éjection du chargeur un poil trop proéminent. Pour ma part, j’aurais préféré que Glock ait prévu une forme dans le moulage de leur carcasse de façon à protéger ce bouton d’éjection.


6)Démontage partiel.


Première chose, on retire le chargeur, placer le sélecteur de tir au milieu, abaisser la pièce de démontage située au-dessus de la gâchette, armer la glissière et pousser le tout vers l'avant.

Profitons-en pour comparer avec mon Glock 34 KWA.





Les chargeurs sont évidemment interchangeables mais pas les glissières avec leurs mécanismes respectifs. De cette façon, impossible de se mélanger les pinceaux. La chose aurait sans doute été possible entre modèle semi-automatique partageant la même carcasse. Sur une réplique à gaz pouvant tirer en rafale automatique, il est très important de faire attention à l’entretien des joints de vos chargeurs car ils sont soumis à des contraintes terribles. Ils doivent supporter la chute brutale de température lorsque vous pressez sur la gâchette et libérez le gaz. De la graisse au Téflon appliquée régulièrement sur les joints résoudra ce problème.


Nous verrons avec le temps si les pièces internes supportent les séances de tirs en rafale automatique, l’autre défaut des premiers G18C de KSC. Voilà pourquoi je préfère ne rien démonter pour l’instant, il vous faudra vous contenter de ces seules photos.



7)Test de tir.


Ayant eu une première expérience avec un GBB doté d’une glissière en métal, le HFC Dark Hawk, j’ai eu une certaine appréhension avec ce G18C car je craignais de retrouver le même manque de sensation au sujet du kick, me contraignant ainsi à revendre mon Dark Hawk peu de temps après son achat. La faute incombe à la lourdeur de la glissière et du gaz utilisé manquant de punch par rapport à la concurrence, l’American Eagle Hiver.


Les tests ont été effectués avec du gaz Ultra-Air associé au chargeur de 49 billes correspondant au modèle à 31 coups en RS (vous me suivez ?). A ce titre, il y a eu deux tests d’effectuer. Le premier s’étant déroulé vers la fin du mois de Janvier 2009 où les températures dépassaient rarement les 0°C, autant vous dire que ce n’était pas très réussi sur le plan du kick devenu très mou et de la consommation de gaz trop importante. Le second test a été quant à lui réalisé vers la fin du mois de Février où les conditions atmosphériques se sont réchauffées peu à peu avec une température se situant entre 5 et 8°C , et c’est tout ce que je demandais pour tirer profit de mon G18C.

Là, on ressent la différence de comportement sur cette réplique, c’est plus rassurant. Le kick est plus fort, et la consommation du gaz devient enfin plus raisonnable. Le tir à bras franc en rafale automatique vous réserve de bonnes sensations avec une précision de tir aléatoire comme on devait s’y attendre. Pas étonnant lorsque l’on utilise le chargeur de 49 billes, le poids s’en trouve déplacer vers l’arrière du GBB entraînant ainsi un déséquilibre important. En l’absence de poignée verticale à l’avant, il devient difficile d’assurer un tir convenable mais là n’est pas le but recherché du G18C.
Pour retrouver un semblant de précision, il reste la position du tir à deux mains soit en Weaver Stance avec le bras fort tendu, soit en plaçant sa réplique au niveau de son bassin les deux bras repliés de façon quasi-symétrique en visant à l’instinct.
Il est conseillé de s’entraîner à tirer au G18C avec 3 billes dans le chargeur puis progressivement 5 billes, 10 billes puis 15 billes afin d’apprendre à tirer par courte rafale et connaître le comportement de cette réplique. En effet, il est trop tentant de vouloir vider un chargeur de 49 billes d’un seul coup comme un bourrin mais comme je l’ai expliqué, c’est très néfaste pour les joints des chargeurs. Contrôler son tir en rafale automatique permet de préserver longtemps ses joints.

Comme en RS, la réplique est plutôt conçue comme réplique de survie, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit-là de la plus petite réplique d’arme automatique du marché ! Sans compter les G23F et le G26C bien entendu, mais ils demeurent des modèles imaginaires. Le bruit est impressionnant, ça claque bien comme il faut, aidé il est vrai par le mouvement de la glissière en métal avec le canon externe.
La puissance mesurée en tir semi-automatique à la 0.20 gr et au gaz Ultra-Air atteint les 280-290 fps selon le chrony Guarder. Les tirs ont été espacés de 1 à 2 secondes pour laisser le temps au gaz de reprendre sa température. Alors imaginer en rafale automatique, vous perdez de la puissance et vos joints seront abîmés suite à ce genre de traitement. Pas cool...


8)Conclusion.


Le fabricant japonais KSC nous offre ici une réplique réussie. Son fonctionnement est identique au modèle réel avec en prime une finition flatteuse. Quant au kick tant redouté pour sa mollesse, il n’en est rien bien que le gaz utilisé soit différent dans mes premières expériences. Evidemment ce ne sera pas aussi bien avec une glissière plus légère faite en ABS, mais on n’aura plus à s’inquiéter sur sa solidité dans le temps.
Néanmoins, l’usage de ce G18C reste limité étant donné sa conception si particulière. Cette réplique plaira beaucoup aux collectionneurs désireux d’avoir une réplique proche de l’arme originale comparée à l’AEP Glock 18C Marui exclusivement orienté vers le jeu.
Certains points peuvent être améliorés comme l’utilisation du gaz Green Gas en faisant très attention à l’entretien des joints du chargeur, et par la suite remplacer certaines pièces internes dans la glissière par leurs homologues en aluminium, comme les Rocket Valve, toujours dans un souci d’endurance. Un canon interne de précision améliore le tir et sa puissance grâce à ses côtes plus serrées. Et pourquoi ne pas essayer de monter la fameuse crosse Fabarn ?
Pour ma part, je vais probablement retravailler le bouton d’éjection du chargeur afin de le raccourcir légèrement.

Si certains veulent aller plus loin, il leur reste la possibilité de changer les valves de chargeurs pour des éléments à haute pression et prévoir un jeu de ressorts plus fermes. Mais ici, on tombe dans un domaine échappant à mes compétences et dont je préfère ne pas m’aventurer, trop casse-tête et trop hasardeux à mon avis. Pour cela, je vous aiguille sur le tutorial très complet rédigé par un certain Otacon ( http://funteam.airsoft.free.fr/?page_id=82 ) sur les pièces à choisir en vue d’un upgrade. Cela devrait vous aider et à moi aussi d’ailleurs…

Pour un sniper voire tout simplement pour jouer dans les bois, le choix se portera sûrement vers d’autres répliques tels que les AEP ou les ECSMG (voir ici le récapitulatif de Psychos) et même certains AEG comme le P90 et MP5 Kurtz/PDW pour leurs efficacités en tant que réplique d’appoint. Trajectoire plus constante, portée sensiblement plus longue, encombrement réduit, poids contenu sauf pour les AEG, conception autorisant une utilisation par tous les temps et toutes les saisons, tels sont les points forts de ces répliques.

Pour du CQB par contre, le G18C se montrera bien à son aise. Sa légèreté et ses dimensions réduites en font une réplique particulièrement redoutable en milieu clos. Ayant joué dans un bâtiment aménagé avec peu d’espace, je me suis fais souvent sortir par un joueur de l’équipe adverse équipé simplement de son G18C KSC lorsque j’avais mon P90TR Marui ! Bien que j’étais limité par un tir uniquement en semi-automatique avec mon AEG, règlement imposé par l’équipe locale oblige, c’était assez vexant mais instructif au final.

Voilà ce pour quoi le G18C a été destiné. Pouvoir se défendre en combat rapproché et faire du tir (de couverture) à courte distance avec son chargeur de 49 billes.

Pour terminer, ce G18C vous procure des sensations uniques et grisantes. KSC semble avoir bien fiabilisé son modèle et retenu la leçon de la précédente version. Mais il est à déplorer une notice toujours écrite en japonais car il est toujours intéressant de connaître et d’apprendre l’historique de l’arme à partir de laquelle découle la réplique, surtout vu les nombreuses lignes imprimées par KSC dans la notice dédiée au Glock. Enfin, nous verrons avec le temps comment se comporte le G18C suite aux nombreux tirs qu’il va encaisser. Ce fût le problème majeur de la version précédente.


9)Custom.


Mon choix porté sur le G18C n'est pas dû au hasard. Après avoir vu "Batman - The Dark Knight" au cinéma, j'ai voulu avoir la même chose que le Joker. Cependant, après une recherche sur le site IMFDB, sorte de Wikipedia des armes à feu utilisées dans les films et séries télévisées, il en est ressorti que l'armurier employé pour ce film a utilisé des Glock 17 reconverti en Glock 18 ! En effet, ce qui m'avait paru étrange était l'absence du sélecteur de tir sur la glissière et les photos le prouvent.



Curieusement la production n'a pas opté directement pour un Glock 18, ce qui donne alors un engin capable de tirer uniquement en rafale continue dont le contrôle est déjà difficile en temps normal ! C'est complètement délirant, serait-ce justement pour correspondre à la personnalité du Joker ?



Quoiqu'il en soit, mon G18C n'est pas venu seul car dans l'emballage, il y avait un canon fileté Guarder, un silencieux et deux pièces du Rocket valve en aluminium.
Le canon Guarder accroche trop la glissière et empêche le bon fonctionnement de la réplique. Un peu d’huile fine et plusieurs manœuvres de chargement finissent par rôder le tout. Mais le haut du canon aura fini par rayer l’intérieur de la glissière. Guarder a mal fait son boulot ! A noter que ce canon fileté n'a plus les évents de la pièce d'origine, chose logique car cela aurait rendu l'usage du silencieux totalement inutile, le bruit pouvant s'échapper par ce chemin au lieu d'être étouffé dans le silencieux.
C'est d'ailleurs le modèle G&G SS100 choisi à la fois pour son aspect compact et léger pour ne pas alourdir le canon externe dont le fonctionnement nécessite un léger recul grâce au gaz. Pas très fidèle au film, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !


La prochaine étape consistera à virer la peinture de la carcasse. L’un des intérêts dans cette opération est d’alléger la glissière en aluminium et favoriser le cycle de tir. Certes le gain de poids n’est pas énorme mais c’est toujours apprécié sur un GBB. La solution consiste alors à utiliser un produit décapant comme du Decapex très efficace mais très nocif, puis du Belgom conçu pour traiter l’aluminium des carrosseries de voiture. Ce traitement va faire polir et protéger notre glissière.
Pour le démontage, je vous réfère encore une fois à la page Web rédigé par Otacon dont le lien URL est donné dans la conclusion. Les étapes de démontage sont très bien expliquées et à la portée de tous.


Après le bain dans le décapant, l’aluminium est mis à son état brut de peinture mais comporte encore quelques zones où la peinture résiste encore. Pour résoudre ce problème et obtenir une bonne finition, j’ai utilisé de la laine d’acier dont les avantages sont d’être extrêmement doux pour l’aluminium et de polir la surface dans les moindres recoins. Frottez dans le sens vertical pour les stries de préhension de la glissière et dans le sens longitudinal pour les zones restantes.
Enfin l’ultime étape consistera à appliquer du Belgom sur l’ensemble de la pièce. Prenez des gants car ce produit provoque quelques brûlures sur la peau. Le Belgom nécessite deux chiffons, le premier pour répandre le produit, le second pour essuyer complètement. Pour ma part, j’ai fais deux polissages avant d’atteindre un résultat très satisfaisant.



Voilà la bête finie :



Preuve que j'ai bien poli la glissière :


Les marquages sont toujours là :




Pour mon premier vrai custom, je suis assez fier de moi. Il ne s’agit pas simplement d’assembler des pièces ensemble, c’est surtout l’occasion de retravailler une pièce. Au tir, il m’aura fallu huiler toute la mécanique pour assurer un bon fonctionnement, et la puissance semble avoir grimpé d’une dizaine de fps. La température ambiante pourrait bien avoir joué un rôle (c’est le printemps) en même temps que l’allègement certes symbolique de la glissière.

Cependant, un défaut est apparu de façon mystérieuse. Le sélecteur de tir ne me permet plus de tirer en semi-automatique, mais uniquement en rafale automatique ! Ce n’est pas bon du tout ! Je lance un appel aux possesseurs de G18C KSC pour m’aider à trouver l’origine du problème. J’espère n’avoir rien cassé dans cette affaire…

En conclusion, on peut dire que tout ce travail de customisation n’est pas à la portée de tous. Comme quoi même aux meilleurs, il leur arrive aussi de connaître des surprises. De plus, cette customisation a nécessité l’emploi de produits dont les vapeurs sont très dangereux pour la santé. Un masque filtrant et des gants jetables vous éviteront bien des désagréments.

Ce message a été modifié par Tony Truand - 09/03/2009, 21:48.
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Debvi
posté 10/03/2009, 11:36
Message #2


Shadok forever
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Magnifique ce custom fait maison.

Je possède moi-même un Glock KSC dans les dernières versions produites (Glock 19 Metal Slide).
C'est vraiment que du bonheur à utiliser. wub.gif
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X-Day
posté 10/03/2009, 11:52
Message #3


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Vraiment magnifique ce custom wub.gif wub.gif wub.gif . De ma part, j'en possède aussi un G18C de ksc mais avec culasse en ABS. J'en suis vraiment content, en plus j'ai un Guide ressort Guarder . Vraiment que du bonheur.

Ce message a été modifié par X-Day - 10/03/2009, 11:56.
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Calvalera
posté 10/03/2009, 16:48
Message #4


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Vraiment un joli boulot, je passerais tous les "KWA/Ksc, c'est de la balle" ^^
Je voudrais savoir quel produit tu as utilisé pour décaper la peinture, un pote garagiste m'a dit que le liquide de frein était un décapant puissant.
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dysoner
posté 10/03/2009, 18:33
Message #5


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Gros big-up pour l'effort de rédaction 59.gif
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The black hawk
posté 10/03/2009, 19:51
Message #6


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Salut,

Moi aussi j'ai un G19 Kwa métal slide ! wub.gif wub.gif wub.gif
Quand je l'ai reçu, je l'ai testé avec de l'ultrair ... je ne sais pas quelle température il fesait mais ... QUEL KICK !!! C'est vraiment que du bonheur ! De plus la mécanique est vraiment bien foutu (j'aime bien le talon du chargeur, avec la valve cachée), et même sans marquages la finition est très sympa !

Pour ceux qui aurait peur du dégazage l'hiver avec les nouveaux Glock Ksc/Kwa ... il n'y a pas de raison ! rolleyes.gif Avec de l'AE hiver c'est nickel ! On ne verrait presque pas la différence de température ! blushing.gif biggrin.gif

Airsoftement ! wub.gif wub.gif GLOCK LOVER wub.gif wub.gif
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fifikil
posté 11/03/2009, 11:28
Message #7


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Une belle review, agréable à lire et avec pas mal de photos smile.gif .

J'ai reçu il y a deux jours un Glock 19 KSC, et c'est à mes yeux un très bon GBB.
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Tony Truand
posté 13/03/2009, 10:11
Message #8


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CITATION(Calvalera @ 10/03/2009, 16:48) *
Je voudrais savoir quel produit tu as utilisé pour décaper la peinture, un pote garagiste m'a dit que le liquide de frein était un décapant puissant.


Salut, c'est expliqué dans mon test.

Le liquide de frein pourrait marcher sur de la peinture acrylique, je sais que ça marche sur des pièces en plastique ABS mais ça attaque cette matière par contre, à voir avec l'aluminium. Sinon il y a la lessive de soude qui est plus radicale, à mélanger avec de l'eau cependant et apparemment assez efficace pour enlever l'anodisation d'une pièce (je me demande si ça la fragilise du coup ?).
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julesarm
posté 13/05/2010, 13:06
Message #9


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Superbe review
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Flo-con
posté 30/05/2010, 18:35
Message #10


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Belle review, belle réplique et beau custom smile.gif

Je suis franchement intéressé par ce GBB, comme réplique de back up (en particulier pour son mode full auto, le gros kiffe), cependant, j'aimerais quand même un minimum de précision. Ce qui n'as pas l'air d'être le point fort de cette réplique d'après ta review.

Je suis d'accord qu'en full auto, là précision ne peut pas être au rendez-vous (et en même temps, on s'en fout), mais qu'en est-il du semi (donc niveau précision et régularité) ?

En comparaison au Glock 17 de Marui (qui semble être une référence).
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Di4boliK
posté 19/09/2010, 20:59
Message #11


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Belle review , le silencieux donne une sacrée geule l'engin icon_mrgreen.gif, je voulais savoir les dimensions du silencieux je pence m'en acheter un ( diamètre 30mm, longueur 8.5cm, sa y ressemble un peu)
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Budd
posté 23/10/2010, 14:55
Message #12


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Je viens tout juste de recevoir le mien, il est beau, mis a part les nouveau marquage un peu foireux auxquels j'ai eu le droit, vraiment solide.

Son look est vraiment spécial, mais je commence a m'y attacher a cette petite bestiole.

Et l'autonomie, waw, je m'attendais vraiment pas a pouvoir tirer autant de chargeurs avec une seule charge de gaz.

Par contre j'ai une petite question, y a t-il un moyen de fiwer le selecteur de tir plus solidement?
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Drags
posté 18/02/2011, 12:09
Message #13


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Salut,
je suis nouveau sur le site mais je kiff les guns surtout les glock et les beretta
bon je vous poste un petit message car j ai reçu mon g18c de GAS qui déchire pas mal, j ai fais quelque modif et je vous poste mon travail custom sur l'aspect extérieur de l'arme :

-sur la culasse les peintures étaient en peinture blanche, je les ai gravé dans la culasse métal pour qu'elles restent pour tj
-j ai sur le canon interne enlever la peinture noir avec de la laine d acier afin de mettre la matière metal à brut
-pour le corps de l'arme j ai pris un pinceau, trois pots de peintures acrylique et du vernis matt
et voila le travail :


Zimage.biz



tchao a bientot
laugh.gif

Ce message a été modifié par Drags - 18/02/2011, 12:18.
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bob_maurane
posté 24/09/2011, 17:31
Message #14


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hop petit déterrage de post, pour demande de conseil avant achat..

j'ai cru lire que le sélecteur de tir des G18C GBB fatiguait vite .. est ce le cas pour les G18C KSC ? (les versions actuelles)

faut il préférer s'orienter sur un G17 KSC?
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Max2422
posté 24/09/2011, 18:33
Message #15


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CITATION(bob_maurane @ 24/09/2011, 18:31) *
hop petit déterrage de post, pour demande de conseil avant achat..

j'ai cru lire que le sélecteur de tir des G18C GBB fatiguait vite .. est ce le cas pour les G18C KSC ? (les versions actuelles)

faut il préférer s'orienter sur un G17 KSC?



Le miens me sert un week end sur deux depuis 2 ans, pas de probleme à se niveau il faut juste bien veillé a resseré la petite vis btr sous la visé arriere régulierement.
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bob_maurane
posté 24/09/2011, 18:33
Message #16


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merci de ta réponse
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vitom
posté 09/10/2011, 22:55
Message #17


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bonsoir,
ou peut t'on trouver un KSC G18C neuf en France ?

Merci d'avance.
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DukeNukem59
posté 11/10/2016, 17:00
Message #18


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Petit déterrage biggrin.gif

Est ce que quelqu'un pourrait me donner (approximativement) la taille d'un chargeur 49 billes pour KSC/KWA G18C ?

Merci.
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DukeNukem59
posté 13/10/2016, 16:45
Message #19


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Up rolleyes.gif
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Sniper Fi'
posté 13/10/2016, 17:21
Message #20


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21 cm de haut du bout du bec de chargeur au talon
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