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> Delta Zone Du 24/04, Redorer le blason ?
Lt. Poutrelle
posté 26/04/2016, 15:20
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Bonjour tout le monde !

Après avoir lu des retours disons... Dissuasifs sur ce forum à propos de DZ, je me décide à tenter l'expérience malgré tout.

En effet, le terrain étant à 20min de chez mes parents ai n'ayant pas pu jouer depuis trois longues semaines, j'en ai marre, il me faut une partie !

Arrivé à 8h55 (pour 9h), je poirote cinq-dix minutes dans la file d'attente comme tout le monde. L'orga de l'accueil est sympa et me renseigne volontiers sur l'emplacement du parking, des zones de tir autorisées pour régler mes hop-up et du chrony.

Je me gare, déballe le pompe, l'AEG et le PA et déboule au chrony en serrant un peu les fesses pour ce dernier. En effet, même si il tire en général à moins de 350FPS, les deux premières billes de la cartouche CO2 ont tendance à atteindre 360...

Pas chiant pour un sous, l'orga en charge des chrony ne me passe que le P90, les autres répliques étant admises d'office. Résultat, 300FPS avec mon nouveau canon Tanio Koba... Et moi qui avait peur de dépasser les 350FPS avec un SP100 quand j'ai acheté mon SP90...

Le briefing se fait attendre... Conformément à la réputation du site. Mais vers 10h45 on arrive à avoir tout le monde en position pour recevoir les consignes. Premier briefing très clair sur les points de règlement, puis mouvement jusqu'au fort pour les consignes du premier scénario. Encore une fois les consignes sont claires et concises. Les orga ont même la bonne idée de ne dévoiler que les grandes lignes avant de séparer les deux camps pour des briefings indépendant ou ils nous donnent quelques conseils tactiques. Sympa pour ceux comme moi qui ne connaissent pas le terrain.

[Mode je raconte mes souvenirs de guerre ON]

Me voila en défense du fort. Mais la meilleure défense, c'est l'attaque. Je repère deux joueurs qui vont se placer bien en avant sur le flanc et les rejoints. Notre objectifs, laisser passer les troupes adverses avant de les prendre à revers. Pas de bol, les bleus ont eu l'idée d'attaquer en contournant, nous voila face à face, à 3 contre... ben, plus. Première des quatre vies de perdues, retour au spawn.

Bon, quitte à contourner je décide d'y aller large. Je pars en exploration en allant chercher la limite du terrain. Je fini par tomber sur deux collègues qui en reviennent en me disant qu'il n'y a pas de passage... Tant qu'à faire de me taper une randonnée, autant la rentabiliser. Je continuer malgré tout en me disant qu'au pire je passerai en mode sanglier. Effectivement, 40m plus loin le chemin se termine sur une cahute et un talus. Tiens, il est bizarre ce talus... Elle a une drôle de gueule la végétation...
Oupitin ! C'est un sentier tellement défoncé qu'il est à peine notable. Le voila mon point de passage !

J'escalade donc le talus en essayant de ne pas me casser la gueule avec les godasses qui ripent dans la boue, arrivé en haut je tombe sur trois bleus. Je suis dans leur dos, ils ne m'ont pas vu, mais la distance me parait un peu grande pour être sur d'aligner les trois avant de me faire avoir. Mon canon est tout neuf, je ne suis pas encore assez confiant dans la précision de ma réplique.

Je me tapis donc dans les buisson et observent leurs mouvement, ils disparaissent dans les taillis. Tant mieux, je vais pouvoir approcher sans être à découvert. Le coeur battant la chamade, j'approche à pas de loup en m'insultant intérieurement à chaque bruit de branchage. Je pénètre dans le sentier entre deux taillis ou ils ont disparus et...

OH

PU

TAIN.

Des bleus ! Des bleus partout ! Ça fourmille ! Ne connaissant pas le terrain je suis aller me foutre à 50m de leur spawn. Certains regardent dans ma direction m'interrogeant moi et mes trois cibles du regard. Je reste miraculeusement calme et comprends qu'ils n'ont pas repéré mon brassard. Me mettant de trois quart pour le masquer au maximum, je fais mine d'observer les passages potentiels puis remonte à travers mon sentier sur le talus... C'est pas passé loin...

Retourné en haut de la butte, je prends le premier sentier en direction de mes lignes et tombe nez à nez avec un bleu, à moins de dix mètres, sauf que là pas de doute possible sur mon identification. J'ai à peine le temps de me baisser derrière la ligne de broussaille qui nous sépare qu'il avoine comme un goret. Je rafale au hasard à travers les broussailles pour qu'il se planque puis me redresse et épaule en attendant une fenêtre de tir. Il se redresse à son tour, tirs croisés mais j'avais l'avantage d'être déjà en position, out pour lui. Ouf.

Sauf qu'ils étaient deux. Son copain me tombe dessus depuis l'extrémité de la ligne de broussaille, tirs croisés au réflexe, en ligne droite à découvert, je le touche, lui me rate. Fin de l'escarmouche.
Bravo au passage pour le fair-play de ce joueur qui pendant que je m'inquiète de savoir si mon tir à 5m ne lui a pas fait mal, me félicite sur ma visée et repars vers son spawn sans avoir gueulé out ni donné aucun signe d'alerte à ses camarades.

Je reprends ma progression et tombe sur deux autres membres de cette escouade, accroupis en train de tirer sur mes collègues. J'arrive de flanc, ils ne m'ont pas vu, deux tirs faciles dont un qui visiblement à piqué dans une cuisse. Ami airsofteur, si tu me lis, je t'ai cherché à la fin de la partie pour m'excuser de ce tir qui pique dans une cuisse accroupie serré par un pantalon bien tendu, mais je ne t'ai pas retrouvé, désolé. sleep.gif

Me voila désormais dans la zone de contact entre les deux camps, mais toujours coté bleu. Je fini de redescendre de mon talus à travers les broussailles, allume dans le dos (c'est lâche, mais jouissif), deux joueurs accroupis en train de canarder les gars d'en face, puis cours à découvert rejoindre mes lignes en priant pour ne pas me prendre une bille alliée. Bilan, 6 tangos de moins et une progression retardée d'autant.

La suite de la partie est plus classique pour moi, je me place au sein de la ligne de défense rouge, me fait sortir par deux fois sur des tirs bien placés lors d'échanges plus ou moins nourris. Du classique. Plus qu'une vie, des bleus de plus en plus proche du fort, je décide d'investir celui-ci pour assurer la dernière ligne de défense. En rentrant dans le fort je me fais accueillir par un feu nourri de la part des... Rouges...

Heureusement ils ne m'ont pas touché, je prend donc position et guette une porte. Pendant ce temps mes collègues tendus de la gâchette se font sortir, et les bleus surgissent de leur ancienne position. Me voila sorti, le fort est sans défense. Fin de parti au profit des bleus.

Le match retour se passe vachement moins bien. Les bleus ont repérés les points à bloquer pour nous empêcher de progresser comme ils l'ont fait, nous voila cloués au sol. Le terrain a cette spécificité que l'on doit traverser un fossé rempli d'eau pour progresser. Les points de passages potentiels sont comptés et les bleu les tiennent tous. Embusqué dans les fourrés, ils nous dégomment à découvert quand on traverse. Rien à faire.

Sur les 40 minutes dont nous disposons, 15 passent et personne n'a réussi à installer une tête de pont de l'autre coté de ce foutu fossé. On fini par repérer un endroit ou la traversée peut se faire d'un bon bond et trois d'entre nous traversons pour tenter d'instaurer une position sur l'autre berge. Peine perdue, un sniper embusqué nous tiens en échec.

Essais après essais, on atteint les 25 minutes, il nous en reste 15. J'en ai marre, je demande à un rouge de passage de traverser avec moi, court comme un dératé à découvert pour atteindre mon talus de tout à l'heure pendant que le collègue joue la cible. Me voila sur le flanc du sniper. Ils sont deux, un doté d'une M4 que je sort, l'autre me repère en voyant son collègue sortir. Je prend une bille. Mais c'est un progrès tout de même, le sniper recule sur une position plus arrière. Nous tenons une tête de pont.

Les rouges essayent donc d'établir une position de ce coté et de progresser vers le fort, mais il nous reste moins de 10 minutes, la progression sera trop longue. Un assaut frontal généralisé est donc tenté par le plus grand pont au dessus du fossé. S'en suit une succession de charge et de retour au respawn. Je fini par dégotter un angle de tir qui me permet de sortir un défenseur dans l'axe du pont, c'est toujours un tireur de moins pour nous canarder.

Il reste 2 minutes pour prendre le fort. La plupart de mes collègues sont out mais n'ont plus la motivation pour revenir au spawn. La route jusqu'au fort est dégagée, les bleus s'étant réfugiés derrière et dedans pour nous allumer. Je décide de tenter le tout pour le tout, me défait de mon G-tac et de ma réplique longue. Puis je tente une charge héroïque en vidant mon chargeur de PA en mode automatiques sur les forces de défense. À ce stade, sachant la partie perdue, mon idée est d'atteindre la porte du fort pour recharger et tenter de vider ce dernier.

Ma cavalcade se termine par un tir bien aligné dans la cuisse, suivi de l'hilarité générale. En effet, focalisé comme je l'était par mes tirs, je suis passé à 30cm du drapeau sans même le voir. Paye ta manœuvre efficace en oubliant d'embarquer l'objectif avec toi...

Fin de partie, victoire des bleus (habituez vous à ce refrain, il va venir souvent).

Pause déjeuner et rechargement général, puis on part sur les partie de l'après-midi. Cette fois-ci il s'agira de prendre d'assaut le quartier CQB pour aller y implanter une bombe. Le détonateur est planqué dans une salle informatique, à l'étage, dans un coin nommé "le couloir de la mort". Ça ne présage que du bonheur, on va en chier.

Au vu de la configuration du lieu je décide de ne partir qu'avec le PA et le pompe, le plus léger possible, sans G-tac. Bien m'en a pris car l'assaut sur le quartier de CQB n'est possible qu'en frontal, sous le feu nourri des bleus qui disposent d'une terrasse admirablement placée pour nous avoir. Le porteur de bombe, moi même et deux autres décidons de faire le tour, pendant que les copains tentent l'assaut frontal.

Le problème ? La disposition du lieu bloque toute possibilité de contournement. Sauf à contourner toute la zone du château et ses douves. Soit 10 bonnes minutes de marche à travers les herbes hautes tout justes gorgées d'eau par la pluie. Adieu les pieds secs et bonjour la randonnée floc-floc.
Joie et confettis.

Après beaucoup trop de marche à mon gout, le porteur et moi même finissons notre approche discrètement par l'arrière du quartier CQB pendant que les deux collègues bavardent et manque de nous faire repérer. On s'éloigne donc d'eux pour aller chercher notre point d'entré.

Dès l'entrée c'est le bordel, on tombe nez à nez avec un joueur adverse qu'une décharge de shotgun sortira sans concession. C'est ma première utilisation de cette réplique mais je l'adore déjà.

Pas de bol, on est repéré. après avoir sorti deux autres joueurs, un tir d'une précision trop parfaite pour avoir été effectué au PA me touche depuis l'autre coté de la cour. J'aurais bien aimé voir le tireur pour vérifier qu'il a utilisé une réplique autorisée.
Mais bon, c'est le jeu ma pauvre Lucette et je reprends mon contournement dans l'autre sens pour revenir au spawn sans passer à travers les lignes ennemies. Ça ne serait pas fair-play d'en profiter pour observer leur positions.

Arrivé au spawn je retrouve mon porteur de bombe qui a eu moins de scrupules. En même temps je le comprends, je commence à en avoir marre de marcher. Les rouges sont bloquées derrière des palissades et se font canarder sans avancer. Je fonce à découvert sur le quartier CQB en gueulant "feu de couverture" pour tenter de les réveiller et de déclencher un assaut. Ça marche, ils canardent suffisamment les bleus pour les faire rentrer à l'abri et bougent dans mon sillage pour attaquer le bâtiment. Malheureusement c'est à peu près tout ce qu'on arrivera à en tirer. À droite on tient désormais un point d'entrée, mais les deux points d'entrée du milieu et celui de gauche restent imprenables.

Les bleus exploitent bien leurs défenses et profite d'être dans l'ombre pour nous tirer dessus sans se faire toucher. Du fait, le ton monte, les gens s'énervent, et ça commence à crier au highlander à tour de bras.

Autant pour une certaine personne qui tirait quasi à découvert du flanc gauche sans jamais se faire sortir, il y a avait matière à avoir des doutes, autant pour les deux point d'entrée centraux, je veux bien croire que nous avons manqué tout nos tirs. Avec le contraste de la lumière extérieure et de l'obscurité à l'intérieur, difficile de distinguer avec certitudes ou on tire...

Les retours au spawn et les assauts s'enchainent, sans grands résultats. Mais à la fin deux rouges et moi arrivons à faire se déclarer out se fichu tireur du flan gauche et nous pénétrons dans le bâtiment... Non sans voir le tireur en question annoncer notre point d'entrée au talkie pendant qu'il marche vers le spawn. Oui je t'ai vu. Et à moins que tu n'ai une schizophrénie te poussant à parler à ton épaule, je sais très bien ce que tu as fait. Très fair-play de ta part...

Nous ne sommes plus que deux, dans le bâtiment ennemi et avec moultes tireurs qui déboulent sur notre position. Mon comparse me fait signe d'allumer le couloir pendant qu'il court vers une autre pièce, je m'exécute et le shotgun fait des merveilles pour le couvrir. Malheureusement je n'ai aucune idée de l'endroit ou il est passé et doit traverser le couloir à mon tour. Un grand élan, un peu de culot et je cavale vers la cage d'escalier sous les tirs.

Arrivé à l'étage je recharge mon shotgun et tombe sur un grand couloir tout noir, plein de portes donnant sur des pièces dérobées. L'instinct me dit que c'est le couloir de la mort et je me donne mission de l'explorer pour trouver le détonateur. Un orga de passage me confirme que c'est bien ça. Mais deux bleus dans le couloir m'ont repérés.

S'en suit un échange de tir étrange, eux au PA, mais profitant du couvert de l'ombre, moi au shotgun, mais en pleine lumière, offrant une cible parfaite. Le pompe à l'avantage et il se retranchent dans une des pièces. J'avance à travers le couloir et sur conseil de l'orga sort mon PA pour progresser. Quand je passe devant la pièce ou il se sont planqués, pas un bruit. Ils sont terrés dans le fond de la pièce, invisibles.

Hors de question de monter à l'assaut seul contre deux. je continue au bluff et fonce vers la salle informatique. Une fois le détonateur en ma possession je ressort de la pièce, PA à la main, et tombe nez à nez avec mes deux adversaires en pleine fuite. Je vide le PA sans réfléchir pendant qu'eux détalent sans même tirer (vive l'effet psychologique du blowback). Mais pas un Out, pas une touche. Rien.

Bordel de merde, je connait mon PA, je sais que le deep-fire que je me suis fait chier à adapter tire magistralement droit. Je n'ai PAS pu les louper à une distance aussi courte. Putain de mauvais joueurs.

Le sifflet de fin de partie interromps mes réflexions. Je sort mon chargeur pour compter les couts restants et...
Ben il est plein. Full. Complet. Ces merdes de billes bios ont pris l'humidité quand je suis passé à travers les hautes herbes. Toutes les billes sont collées dans le chargeur. Tu m'étonnes que je ne les ai pas touchés...

La partie du retour est plus tendue. Je décide d'embarquer le même attirail avec en bonus mon P90 doté d'un seul chargeur pour allumer les bleus sur leur phase d'approche. Mal m'en a pris car je me suis fait sniper assez vite et le P90 n'a fait que m'encombrer après coup. Les bleus ont repris notre méthode de contournement. Ils ont assez bien joué leur coup et ça canardait dans tous les coins. À un moment je me retrouve à l'étage, entourés d'alliés, quand tout à coup je repère un brassard de la mauvaise couleur. Un espion ennemi s'est faufilé parmi nos ligne. Le pauvre se retrouve acculé dans une pièce et malgré une belle tentative à la grenade de sa part, je l'ai sorti au PA quand il est sorti de sa cachette. Désolé pour ton coude vieux, comme je t'ai dit la ou je joue d'habitude le "Pan t'es out" est interdit. sleep.gif

Ah ? Tiens ? Mais que voila ! Le détonateur ! Nous tenons donc le détonateur dans une pièce facile à garder, la partie est gagnée pour nous. Je signale le fait aux collègues, mais ils partent les un après les autres prêter main forte au copains qui retiennent les adversaires. Pas grave, dans la pièce ou le détonateur est tombé (nous n'avons pas le droit d'y toucher) mon shotgun me permet d'empêcher toute intrusion, même en force. Je me retrouve donc seul avec un collègue à garder l'objet stratégique.

Le dit collègue part inspecter le bout du couloir et se retrouve au contact de l'adversaire. Perso j'en ai marre de poiroter avec cette foutue mallette. Et je sais la partie d'ors et déjà gagnée si je ne bouge pas de mon embuscade. Je décide donc d'offrir une chance de victoire aux rouges en allant me mêler à l'escarmouche.

Nous nous retrouvons donc à deux contre quatre. Le copain fini par se faire sortir et me voila tout seul avec 3 cartouches de shotgun et deux chargeurs de PA, planqué derrière une balustrade, à retenir nos quatre loulous qui disposent de trois couverts différents. Difficile de les sniper quand ils sortent le museau, je ne vais quand même pas les aligner en pleine tête avec le PA (j'aurais pu) et j'ai du mal à viser les mains sur la courte période de temps dont je dispose avant qu'il ne me mettent en joue. Je me retrouve donc à faire du tir de dissuasion, le pompe aidant beaucoup, pour les retenir le plus longtemps possible.

À les entendre gueuler je comprends qu'ils pensent avoir affaire à deux ou trois défenseurs, ce qui me permet de prendre le temps de recharger. Mais les cartouches et les chargeurs se vident et je n'ai pas le temps de jouer du BB-loader. Je me ferai finalement sortir d'une bille dans la main sur mon dernier chargeur. Fier de mon coup.

Naturellement après cette incartade le détonateur est saisi et la bombe plantée. Nous tentons bien une dernière charge sur la bombe, mais celle-ci s'interrompt sous les huées et les accusation de touches non déclarées de nos adversaires.

Quoi ? Des touches non déclarées ? Nous ? Alors que depuis deux heures on vide chargeur sur chargeur prétendument sans toucher personne ? Il paraitrait même que j'en aurai pris une en plein torse alors qu'en toute honnêteté, j'ai rien senti.

Mais soit, on me dit que j'ai pris, je prends. Et je sort, pendant que ça gueule entre bleu et rouge pour savoir qui a pris ou non.

[Mode je raconte mes souvenirs de guerre OFF]

Et la on en arrive à ce qui fait le nœud du problème de ce terrain. Contrairement à mon terrain habituel, on "ressent" moins les distances. On a l'impression qu'on ne peut pas louper le tir alors qu'en fait l'adversaire est encore loin. En plus, les recoins sombres ne manquent pas, beaucoup de joueurs auront donc l'impression d'avoir touché cette ombre tapie dans l'obscurité alors qu'en fait ils auront tiré à coté.

Ces deux effets mis ensemble, le tout avec la fatigue causé par les longues marches et les courses que le terrain impose, sur un terrain dont la configuration limite les stratégies, exige des assauts suicidaires, bref use les nerfs et les organismes.
Je pense que tout cela contribue à faire que certains joueurs finissent par effectivement ne pas sentir leurs touches, d'autres se frustrent du nombre de tirs infructueux et la méfiance aidant se persuadent que ceux d'en face trichent.

Pour conclure c'est un peu dommage, car on a là un chouette terrain, exigeant et technique, mais un peu grevé par des parties trop courtes et des joueurs qui montent dans les tours. Je suis persuadé qu'on peut vraiment s'y éclater à chaque sortie si on garde un fair-play exemplaire car après tout ce n'est qu'un jeu. Et tant pis si l'on perd, l'essentiel c'est de s'amuser.
Dans mon cas je prend mon pieds à aller chercher de belles actions plus qu'à pousser à la victoire froide et absolue.

Et je suis persuadé que ce terrain est génial pour les OPs !

Bref, tentez le, gardez la tête froide, amusez vous et ne vous laissez pas plomber la journée par deux ou trois mauvais joueurs.
Mais surtout, SURTOUT, soyez mobiles. Par pitié. tongue.gif
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Deuf77
posté 26/04/2016, 15:47
Message #2


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Salut Lt.Poutrelle,

Jolie feedback, il résume bien l'atmosphère générale d'une partie. Le souci aussi ce sont les orgas, il ne font pas leurs boulot (surement parce que les higlanders sont des habitué du terrain). Ils ont le pouvoir de bannir ces joueurs et ne le font pas. Si ils continuent comme cela, plus personne viendra et le terrain fermera. Le terrains qu'ils avaient avant à plus ou moins fermé à cause de ça.

Il est clair que je ne reviendrais pas sur ce terrain tant que cela ne changera pas, je viens pas un dimanche pour voir des mecs s'embrouiller. C'est dommage c'est à 15 minute de chez moi et c'est vrai que ce terrain à un vrai potentiel.

Ah j'oubliais aussi, on fait des feedback, sur le forum AAD il y a aussi des topics sur les feedback, mais il y a jamais de retour des orgas, pour venir défendre leur point de vue, à croire qu'ils s'en foutent.

Ce message a été modifié par Deuf77 - 26/04/2016, 15:50.
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Lt. Poutrelle
posté 26/04/2016, 17:15
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Justement, j'ai pas vraiment eu la sensation d'en croiser des masses des highlanders.

À part une team en pull civil/pantalon "camo" de kiabi, personne ne semblait vraiment rechigner à sortir. Tous les gars que j'ai shooté par surprise, qui ne s'attendait pas à être au milieu d'une action et/ou ne m'ont pas vu les tirer, se sont déclarés out spontanément. Il n'y a vraiment que dans le cas du "mort qui parle" que j'ai une réelle présomption de syndrome de la peau de crocodile.

Deux des quatre orgas étaient des joueurs avec qui je joue à Dreux, que je sais réglo et carré avec les règles. Je les voit mal faire du laxisme volontaire. Bon après je ne les connais que par connaissances communes. J'ai signalé à un troisième qu'il "y a des morts bavards chez les bleus", mais il ne m'a pas demandé plus de détails.

Après ce n'était que ma première journée sur ce terrain... C'est peut-être un manque d'expérience de ma part. On verra.
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Djhijo
posté 21/05/2016, 20:00
Message #4


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CITATION(Lt. Poutrelle @ 26/04/2016, 15:20) *
Bonjour tout le monde !

Après avoir lu des retours disons... Dissuasifs sur ce forum à propos de DZ, je me décide à tenter l'expérience malgré tout.

En effet, le terrain étant à 20min de chez mes parents ai n'ayant pas pu jouer depuis trois longues semaines, j'en ai marre, il me faut une partie !

Arrivé à 8h55 (pour 9h), je poirote cinq-dix minutes dans la file d'attente comme tout le monde. L'orga de l'accueil est sympa et me renseigne volontiers sur l'emplacement du parking, des zones de tir autorisées pour régler mes hop-up et du chrony.

Je me gare, déballe le pompe, l'AEG et le PA et déboule au chrony en serrant un peu les fesses pour ce dernier. En effet, même si il tire en général à moins de 350FPS, les deux premières billes de la cartouche CO2 ont tendance à atteindre 360...

Pas chiant pour un sous, l'orga en charge des chrony ne me passe que le P90, les autres répliques étant admises d'office. Résultat, 300FPS avec mon nouveau canon Tanio Koba... Et moi qui avait peur de dépasser les 350FPS avec un SP100 quand j'ai acheté mon SP90...

Le briefing se fait attendre... Conformément à la réputation du site. Mais vers 10h45 on arrive à avoir tout le monde en position pour recevoir les consignes. Premier briefing très clair sur les points de règlement, puis mouvement jusqu'au fort pour les consignes du premier scénario. Encore une fois les consignes sont claires et concises. Les orga ont même la bonne idée de ne dévoiler que les grandes lignes avant de séparer les deux camps pour des briefings indépendant ou ils nous donnent quelques conseils tactiques. Sympa pour ceux comme moi qui ne connaissent pas le terrain.

[Mode je raconte mes souvenirs de guerre ON]

Me voila en défense du fort. Mais la meilleure défense, c'est l'attaque. Je repère deux joueurs qui vont se placer bien en avant sur le flanc et les rejoints. Notre objectifs, laisser passer les troupes adverses avant de les prendre à revers. Pas de bol, les bleus ont eu l'idée d'attaquer en contournant, nous voila face à face, à 3 contre... ben, plus. Première des quatre vies de perdues, retour au spawn.

Bon, quitte à contourner je décide d'y aller large. Je pars en exploration en allant chercher la limite du terrain. Je fini par tomber sur deux collègues qui en reviennent en me disant qu'il n'y a pas de passage... Tant qu'à faire de me taper une randonnée, autant la rentabiliser. Je continuer malgré tout en me disant qu'au pire je passerai en mode sanglier. Effectivement, 40m plus loin le chemin se termine sur une cahute et un talus. Tiens, il est bizarre ce talus... Elle a une drôle de gueule la végétation...
Oupitin ! C'est un sentier tellement défoncé qu'il est à peine notable. Le voila mon point de passage !

J'escalade donc le talus en essayant de ne pas me casser la gueule avec les godasses qui ripent dans la boue, arrivé en haut je tombe sur trois bleus. Je suis dans leur dos, ils ne m'ont pas vu, mais la distance me parait un peu grande pour être sur d'aligner les trois avant de me faire avoir. Mon canon est tout neuf, je ne suis pas encore assez confiant dans la précision de ma réplique.

Je me tapis donc dans les buisson et observent leurs mouvement, ils disparaissent dans les taillis. Tant mieux, je vais pouvoir approcher sans être à découvert. Le coeur battant la chamade, j'approche à pas de loup en m'insultant intérieurement à chaque bruit de branchage. Je pénètre dans le sentier entre deux taillis ou ils ont disparus et...

OH

PU

TAIN.

Des bleus ! Des bleus partout ! Ça fourmille ! Ne connaissant pas le terrain je suis aller me foutre à 50m de leur spawn. Certains regardent dans ma direction m'interrogeant moi et mes trois cibles du regard. Je reste miraculeusement calme et comprends qu'ils n'ont pas repéré mon brassard. Me mettant de trois quart pour le masquer au maximum, je fais mine d'observer les passages potentiels puis remonte à travers mon sentier sur le talus... C'est pas passé loin...

Retourné en haut de la butte, je prends le premier sentier en direction de mes lignes et tombe nez à nez avec un bleu, à moins de dix mètres, sauf que là pas de doute possible sur mon identification. J'ai à peine le temps de me baisser derrière la ligne de broussaille qui nous sépare qu'il avoine comme un goret. Je rafale au hasard à travers les broussailles pour qu'il se planque puis me redresse et épaule en attendant une fenêtre de tir. Il se redresse à son tour, tirs croisés mais j'avais l'avantage d'être déjà en position, out pour lui. Ouf.

Sauf qu'ils étaient deux. Son copain me tombe dessus depuis l'extrémité de la ligne de broussaille, tirs croisés au réflexe, en ligne droite à découvert, je le touche, lui me rate. Fin de l'escarmouche.
Bravo au passage pour le fair-play de ce joueur qui pendant que je m'inquiète de savoir si mon tir à 5m ne lui a pas fait mal, me félicite sur ma visée et repars vers son spawn sans avoir gueulé out ni donné aucun signe d'alerte à ses camarades.

Je reprends ma progression et tombe sur deux autres membres de cette escouade, accroupis en train de tirer sur mes collègues. J'arrive de flanc, ils ne m'ont pas vu, deux tirs faciles dont un qui visiblement à piqué dans une cuisse. Ami airsofteur, si tu me lis, je t'ai cherché à la fin de la partie pour m'excuser de ce tir qui pique dans une cuisse accroupie serré par un pantalon bien tendu, mais je ne t'ai pas retrouvé, désolé. sleep.gif

Me voila désormais dans la zone de contact entre les deux camps, mais toujours coté bleu. Je fini de redescendre de mon talus à travers les broussailles, allume dans le dos (c'est lâche, mais jouissif), deux joueurs accroupis en train de canarder les gars d'en face, puis cours à découvert rejoindre mes lignes en priant pour ne pas me prendre une bille alliée. Bilan, 6 tangos de moins et une progression retardée d'autant.

La suite de la partie est plus classique pour moi, je me place au sein de la ligne de défense rouge, me fait sortir par deux fois sur des tirs bien placés lors d'échanges plus ou moins nourris. Du classique. Plus qu'une vie, des bleus de plus en plus proche du fort, je décide d'investir celui-ci pour assurer la dernière ligne de défense. En rentrant dans le fort je me fais accueillir par un feu nourri de la part des... Rouges...

Heureusement ils ne m'ont pas touché, je prend donc position et guette une porte. Pendant ce temps mes collègues tendus de la gâchette se font sortir, et les bleus surgissent de leur ancienne position. Me voila sorti, le fort est sans défense. Fin de parti au profit des bleus.

Le match retour se passe vachement moins bien. Les bleus ont repérés les points à bloquer pour nous empêcher de progresser comme ils l'ont fait, nous voila cloués au sol. Le terrain a cette spécificité que l'on doit traverser un fossé rempli d'eau pour progresser. Les points de passages potentiels sont comptés et les bleu les tiennent tous. Embusqué dans les fourrés, ils nous dégomment à découvert quand on traverse. Rien à faire.

Sur les 40 minutes dont nous disposons, 15 passent et personne n'a réussi à installer une tête de pont de l'autre coté de ce foutu fossé. On fini par repérer un endroit ou la traversée peut se faire d'un bon bond et trois d'entre nous traversons pour tenter d'instaurer une position sur l'autre berge. Peine perdue, un sniper embusqué nous tiens en échec.

Essais après essais, on atteint les 25 minutes, il nous en reste 15. J'en ai marre, je demande à un rouge de passage de traverser avec moi, court comme un dératé à découvert pour atteindre mon talus de tout à l'heure pendant que le collègue joue la cible. Me voila sur le flanc du sniper. Ils sont deux, un doté d'une M4 que je sort, l'autre me repère en voyant son collègue sortir. Je prend une bille. Mais c'est un progrès tout de même, le sniper recule sur une position plus arrière. Nous tenons une tête de pont.

Les rouges essayent donc d'établir une position de ce coté et de progresser vers le fort, mais il nous reste moins de 10 minutes, la progression sera trop longue. Un assaut frontal généralisé est donc tenté par le plus grand pont au dessus du fossé. S'en suit une succession de charge et de retour au respawn. Je fini par dégotter un angle de tir qui me permet de sortir un défenseur dans l'axe du pont, c'est toujours un tireur de moins pour nous canarder.

Il reste 2 minutes pour prendre le fort. La plupart de mes collègues sont out mais n'ont plus la motivation pour revenir au spawn. La route jusqu'au fort est dégagée, les bleus s'étant réfugiés derrière et dedans pour nous allumer. Je décide de tenter le tout pour le tout, me défait de mon G-tac et de ma réplique longue. Puis je tente une charge héroïque en vidant mon chargeur de PA en mode automatiques sur les forces de défense. À ce stade, sachant la partie perdue, mon idée est d'atteindre la porte du fort pour recharger et tenter de vider ce dernier.

Ma cavalcade se termine par un tir bien aligné dans la cuisse, suivi de l'hilarité générale. En effet, focalisé comme je l'était par mes tirs, je suis passé à 30cm du drapeau sans même le voir. Paye ta manœuvre efficace en oubliant d'embarquer l'objectif avec toi...

Fin de partie, victoire des bleus (habituez vous à ce refrain, il va venir souvent).

Pause déjeuner et rechargement général, puis on part sur les partie de l'après-midi. Cette fois-ci il s'agira de prendre d'assaut le quartier CQB pour aller y implanter une bombe. Le détonateur est planqué dans une salle informatique, à l'étage, dans un coin nommé "le couloir de la mort". Ça ne présage que du bonheur, on va en chier.

Au vu de la configuration du lieu je décide de ne partir qu'avec le PA et le pompe, le plus léger possible, sans G-tac. Bien m'en a pris car l'assaut sur le quartier de CQB n'est possible qu'en frontal, sous le feu nourri des bleus qui disposent d'une terrasse admirablement placée pour nous avoir. Le porteur de bombe, moi même et deux autres décidons de faire le tour, pendant que les copains tentent l'assaut frontal.

Le problème ? La disposition du lieu bloque toute possibilité de contournement. Sauf à contourner toute la zone du château et ses douves. Soit 10 bonnes minutes de marche à travers les herbes hautes tout justes gorgées d'eau par la pluie. Adieu les pieds secs et bonjour la randonnée floc-floc.
Joie et confettis.

Après beaucoup trop de marche à mon gout, le porteur et moi même finissons notre approche discrètement par l'arrière du quartier CQB pendant que les deux collègues bavardent et manque de nous faire repérer. On s'éloigne donc d'eux pour aller chercher notre point d'entré.

Dès l'entrée c'est le bordel, on tombe nez à nez avec un joueur adverse qu'une décharge de shotgun sortira sans concession. C'est ma première utilisation de cette réplique mais je l'adore déjà.

Pas de bol, on est repéré. après avoir sorti deux autres joueurs, un tir d'une précision trop parfaite pour avoir été effectué au PA me touche depuis l'autre coté de la cour. J'aurais bien aimé voir le tireur pour vérifier qu'il a utilisé une réplique autorisée.
Mais bon, c'est le jeu ma pauvre Lucette et je reprends mon contournement dans l'autre sens pour revenir au spawn sans passer à travers les lignes ennemies. Ça ne serait pas fair-play d'en profiter pour observer leur positions.

Arrivé au spawn je retrouve mon porteur de bombe qui a eu moins de scrupules. En même temps je le comprends, je commence à en avoir marre de marcher. Les rouges sont bloquées derrière des palissades et se font canarder sans avancer. Je fonce à découvert sur le quartier CQB en gueulant "feu de couverture" pour tenter de les réveiller et de déclencher un assaut. Ça marche, ils canardent suffisamment les bleus pour les faire rentrer à l'abri et bougent dans mon sillage pour attaquer le bâtiment. Malheureusement c'est à peu près tout ce qu'on arrivera à en tirer. À droite on tient désormais un point d'entrée, mais les deux points d'entrée du milieu et celui de gauche restent imprenables.

Les bleus exploitent bien leurs défenses et profite d'être dans l'ombre pour nous tirer dessus sans se faire toucher. Du fait, le ton monte, les gens s'énervent, et ça commence à crier au highlander à tour de bras.

Autant pour une certaine personne qui tirait quasi à découvert du flanc gauche sans jamais se faire sortir, il y a avait matière à avoir des doutes, autant pour les deux point d'entrée centraux, je veux bien croire que nous avons manqué tout nos tirs. Avec le contraste de la lumière extérieure et de l'obscurité à l'intérieur, difficile de distinguer avec certitudes ou on tire...

Les retours au spawn et les assauts s'enchainent, sans grands résultats. Mais à la fin deux rouges et moi arrivons à faire se déclarer out se fichu tireur du flan gauche et nous pénétrons dans le bâtiment... Non sans voir le tireur en question annoncer notre point d'entrée au talkie pendant qu'il marche vers le spawn. Oui je t'ai vu. Et à moins que tu n'ai une schizophrénie te poussant à parler à ton épaule, je sais très bien ce que tu as fait. Très fair-play de ta part...

Nous ne sommes plus que deux, dans le bâtiment ennemi et avec moultes tireurs qui déboulent sur notre position. Mon comparse me fait signe d'allumer le couloir pendant qu'il court vers une autre pièce, je m'exécute et le shotgun fait des merveilles pour le couvrir. Malheureusement je n'ai aucune idée de l'endroit ou il est passé et doit traverser le couloir à mon tour. Un grand élan, un peu de culot et je cavale vers la cage d'escalier sous les tirs.

Arrivé à l'étage je recharge mon shotgun et tombe sur un grand couloir tout noir, plein de portes donnant sur des pièces dérobées. L'instinct me dit que c'est le couloir de la mort et je me donne mission de l'explorer pour trouver le détonateur. Un orga de passage me confirme que c'est bien ça. Mais deux bleus dans le couloir m'ont repérés.

S'en suit un échange de tir étrange, eux au PA, mais profitant du couvert de l'ombre, moi au shotgun, mais en pleine lumière, offrant une cible parfaite. Le pompe à l'avantage et il se retranchent dans une des pièces. J'avance à travers le couloir et sur conseil de l'orga sort mon PA pour progresser. Quand je passe devant la pièce ou il se sont planqués, pas un bruit. Ils sont terrés dans le fond de la pièce, invisibles.

Hors de question de monter à l'assaut seul contre deux. je continue au bluff et fonce vers la salle informatique. Une fois le détonateur en ma possession je ressort de la pièce, PA à la main, et tombe nez à nez avec mes deux adversaires en pleine fuite. Je vide le PA sans réfléchir pendant qu'eux détalent sans même tirer (vive l'effet psychologique du blowback). Mais pas un Out, pas une touche. Rien.

Bordel de merde, je connait mon PA, je sais que le deep-fire que je me suis fait chier à adapter tire magistralement droit. Je n'ai PAS pu les louper à une distance aussi courte. Putain de mauvais joueurs.

Le sifflet de fin de partie interromps mes réflexions. Je sort mon chargeur pour compter les couts restants et...
Ben il est plein. Full. Complet. Ces merdes de billes bios ont pris l'humidité quand je suis passé à travers les hautes herbes. Toutes les billes sont collées dans le chargeur. Tu m'étonnes que je ne les ai pas touchés...

La partie du retour est plus tendue. Je décide d'embarquer le même attirail avec en bonus mon P90 doté d'un seul chargeur pour allumer les bleus sur leur phase d'approche. Mal m'en a pris car je me suis fait sniper assez vite et le P90 n'a fait que m'encombrer après coup. Les bleus ont repris notre méthode de contournement. Ils ont assez bien joué leur coup et ça canardait dans tous les coins. À un moment je me retrouve à l'étage, entourés d'alliés, quand tout à coup je repère un brassard de la mauvaise couleur. Un espion ennemi s'est faufilé parmi nos ligne. Le pauvre se retrouve acculé dans une pièce et malgré une belle tentative à la grenade de sa part, je l'ai sorti au PA quand il est sorti de sa cachette. Désolé pour ton coude vieux, comme je t'ai dit la ou je joue d'habitude le "Pan t'es out" est interdit. sleep.gif

Ah ? Tiens ? Mais que voila ! Le détonateur ! Nous tenons donc le détonateur dans une pièce facile à garder, la partie est gagnée pour nous. Je signale le fait aux collègues, mais ils partent les un après les autres prêter main forte au copains qui retiennent les adversaires. Pas grave, dans la pièce ou le détonateur est tombé (nous n'avons pas le droit d'y toucher) mon shotgun me permet d'empêcher toute intrusion, même en force. Je me retrouve donc seul avec un collègue à garder l'objet stratégique.

Le dit collègue part inspecter le bout du couloir et se retrouve au contact de l'adversaire. Perso j'en ai marre de poiroter avec cette foutue mallette. Et je sais la partie d'ors et déjà gagnée si je ne bouge pas de mon embuscade. Je décide donc d'offrir une chance de victoire aux rouges en allant me mêler à l'escarmouche.

Nous nous retrouvons donc à deux contre quatre. Le copain fini par se faire sortir et me voila tout seul avec 3 cartouches de shotgun et deux chargeurs de PA, planqué derrière une balustrade, à retenir nos quatre loulous qui disposent de trois couverts différents. Difficile de les sniper quand ils sortent le museau, je ne vais quand même pas les aligner en pleine tête avec le PA (j'aurais pu) et j'ai du mal à viser les mains sur la courte période de temps dont je dispose avant qu'il ne me mettent en joue. Je me retrouve donc à faire du tir de dissuasion, le pompe aidant beaucoup, pour les retenir le plus longtemps possible.

À les entendre gueuler je comprends qu'ils pensent avoir affaire à deux ou trois défenseurs, ce qui me permet de prendre le temps de recharger. Mais les cartouches et les chargeurs se vident et je n'ai pas le temps de jouer du BB-loader. Je me ferai finalement sortir d'une bille dans la main sur mon dernier chargeur. Fier de mon coup.

Naturellement après cette incartade le détonateur est saisi et la bombe plantée. Nous tentons bien une dernière charge sur la bombe, mais celle-ci s'interrompt sous les huées et les accusation de touches non déclarées de nos adversaires.

Quoi ? Des touches non déclarées ? Nous ? Alors que depuis deux heures on vide chargeur sur chargeur prétendument sans toucher personne ? Il paraitrait même que j'en aurai pris une en plein torse alors qu'en toute honnêteté, j'ai rien senti.

Mais soit, on me dit que j'ai pris, je prends. Et je sort, pendant que ça gueule entre bleu et rouge pour savoir qui a pris ou non.

[Mode je raconte mes souvenirs de guerre OFF]

Et la on en arrive à ce qui fait le nœud du problème de ce terrain. Contrairement à mon terrain habituel, on "ressent" moins les distances. On a l'impression qu'on ne peut pas louper le tir alors qu'en fait l'adversaire est encore loin. En plus, les recoins sombres ne manquent pas, beaucoup de joueurs auront donc l'impression d'avoir touché cette ombre tapie dans l'obscurité alors qu'en fait ils auront tiré à coté.

Ces deux effets mis ensemble, le tout avec la fatigue causé par les longues marches et les courses que le terrain impose, sur un terrain dont la configuration limite les stratégies, exige des assauts suicidaires, bref use les nerfs et les organismes.
Je pense que tout cela contribue à faire que certains joueurs finissent par effectivement ne pas sentir leurs touches, d'autres se frustrent du nombre de tirs infructueux et la méfiance aidant se persuadent que ceux d'en face trichent.

Pour conclure c'est un peu dommage, car on a là un chouette terrain, exigeant et technique, mais un peu grevé par des parties trop courtes et des joueurs qui montent dans les tours. Je suis persuadé qu'on peut vraiment s'y éclater à chaque sortie si on garde un fair-play exemplaire car après tout ce n'est qu'un jeu. Et tant pis si l'on perd, l'essentiel c'est de s'amuser.
Dans mon cas je prend mon pieds à aller chercher de belles actions plus qu'à pousser à la victoire froide et absolue.

Et je suis persuadé que ce terrain est génial pour les OPs !

Bref, tentez le, gardez la tête froide, amusez vous et ne vous laissez pas plomber la journée par deux ou trois mauvais joueurs.
Mais surtout, SURTOUT, soyez mobiles. Par pitié. tongue.gif



Whaou magnifique ce feedback, car extrêmement rare d ' avoir des détails aussi précis du déroulement d'une journée
. Et l' analyse du fonctionnement de ce terrain est très fine ; Merci
Toujours dommage qu'il y ai si peu de retour d'avis vu le nombre de joueurs.
salutation
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BlackSnake (BS)
posté 22/05/2016, 06:34
Message #5


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Tu viens de gagner la palme d'or du quote le plus relou de la mort....

Cordialement
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GENERAL LUKE
posté 10/08/2016, 13:39
Message #6


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Super feedback très bien écrit ! Un des meilleurs que j'ai pu lire. On s'y croirait. biggrin.gif
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